Dans Le désert de nous-mêmes, le philosophe français invite à prendre la mesure du séisme culturel, voire anthropologique, annoncé par «le tournant intellectuel et créatif de l’intelligence artificielle». Alarmiste? Si seulement.

«Des temps

Depuis le lancement de ChatGPT, fin 2022, je nourris une méfiance de principe à l’égard des IA génératives, troublé que j’ai immédiatement été par leurs résultats, puis par leur amélioration constante. Jusqu’alors, cela ne m’empêchait pas d

En racontant l’histoire de cet escroc pittoresque, l’auteur s’amuse des naïvetés de l’entre-deux-guerres tout en soulignant combien elles annoncent nos crédulités d’aujourd’hui.

Il y a des imposteurs sympathiques, et d’autres qui révèlent

Cinéaste radical et précurseur, inventeur d'un cinéma libre, politique et profondément humain, Peter Watkins, vient de disparaître à 90 ans. L’auteur de « Punishment Park », n’avait qu’une idée en tête : comment filmer, penser et vivre

Fin octobre 2025, plus de 700 personnalités dont des pontes de l’IA, ont signé une tribune pour que les travaux concernant la superintelligence artificielle - qui serait capable de dépasser les capacités humaines - cessent. 

Si aucun

Éric Sadin, philosophe et spécialiste de l'intelligence artificielle depuis quinze ans, présente son livre "Le désert de nous-mêmes" aux éditions L'échappée. Il explique pourquoi le lancement de ChatGPT représente selon lui une date

« Il faut toujours dire ce que l’on voit : surtout il faut toujours, ce qui est plus difficile, voir ce que l’on voit. »[1] La mission est difficile et Eric Sadin s’y attelle avec brio avec son essai, le Désert de nous-mêmes.

« Aux

Et si la révolution technologique masquait une dissolution silencieuse, une lente et inexorable désertification de l’intériorité ? Le Désert de nous-mêmes d’Éric Sadin est moins un essai qu’un acte politique, une dissection d’une humanité

Dans l'entre-deux-guerres, un escroc profita de l'essor de la presse pour créer une icône de pacotille : le fakir Birman.

Dans les années1950, Pierre Dac se moquait du Sâr Rabindranath Duval, faux mage indien joué en duo avec Francis

Edmond Thomas, disparu le 18 octobre, laisse derrière lui un récit autobiographique à peine paru, une œuvre monumentale constituée de la somme des livres qu’il a édités durant plus d’un demi-siècle, et une place unique dans l’édition

Dans « Le Désert de nous-mêmes » (L’Échappée), le philosophe voit dans la montée en puissance de l’IA générative une rupture historique : celle où l’humain se défait peu à peu de lui-même.

Philosophe et essayiste, Éric Sadin poursuit, avec 

Dans Le désert de nous-mêmes (L’échappée, 2025), son nouvel essai, Éric Sadin passe en revue les conséquences, selon lui préoccupantes, de l’adoption massive des IA génératives. Pour autant, le philosophe refuse de parler de « technofascism

Aldous Huxley (1894-1963), précurseur de la décroissance ? Il suffit de lire Le Meilleur des mondes pour s'en convaincre. Au-delà de ce classique, on trouve dans son œuvre prolifique une critique aiguisée de la culture de masse, du règne de

Le livre Marx narodnik ("populiste" en russe) de Paul Guillibert et Michaël Lowy revient sur la rencontre, physique et par écrit, de Marx avec les militants populistes russes au cours des années 1870. Le populisme fut ce mouvement né dans

"Dans l'ennui, venez à lui" : au début des années 1930, ce slogan fleurit sur une multitude de cartes vantant les pouvoirs d'un mystérieux fakir birman, capable de voir "ce qui vous fait souffrir" et "ce qui doit vous guérir". Le Tout-Paris

Pendant cinq ans, Olivier Cariguel a mené l’enquête sur un personnage oublié : le fakir Birman. Sous ce pseudonyme exotique se cache Charles Fossez, illusionniste, astrologue et manipulateur hors pair. Dans L’Incroyable imposture du fakir

Dans un post Instagram publié début octobre, l’actrice américaine Zelda Williams, fille de Robin Williams, a lancé un appel désespéré à ses abonnés : qu’ils cessent de lui envoyer des deepfakes de son père, décédé en 2014. « Vous ne créez

Disons, par commodité, que c’était il y a un peu plus de trente ans. Disons que j’avais la vingtaine et que je sortais, très tardivement, de l’œuf. Soit d’une longue adolescence et d’un milieu familial modeste où régnait un désert tant

L’automne arrive. Dans les supermarchés, les citrouilles cèdent la place aux sapins de Noël et les toiles d’araignée aux guirlandes. Contre le gris gagnant, un petit bloc de couleur s’annonce le 21 novembre en librairie : le cinquième

Pendant cinquante ans, Edmond Thomas, qui vient de disparaître, s’est consacré avec sa maison Plein Chant à la publication d’une littérature oubliée, ou minorée, ou marginalisée. Il a édité des auteurs prolétariens, des œuvres marquantes de

Mort en novembre 2014, Alexandre Grothendieck est considéré comme le plus grand mathématicien du XXème siècle. Très engagé sur la question de la responsabilité du savant, Grothendieck continue d’inspirer un questionnement profond sur le

Tous les éditeurs ne ressemblent pas aux livres qu’ils publient ; cette qualité rend les souvenirs d’Edmond Thomas, qui officie depuis 1970 à l’enseigne de Plein Chant, particulièrement précieux. Grand promoteur des « voix d’en bas » (titre

Sa maison faisait la part belle à la littérature prolétarienne. Après sa mort le 18 octobre, deux pairs lui rendent hommage.

Ses mémoires venaient d’être publiés grâce à de vaillants compagnons de route – Klo Artières, Nathan Golshem et

Il avait créé la maison d’édition Plein Chant, qui se consacrait à la littérature prolétarienne. Il s’est éteint, samedi 18 octobre, à l’âge de 81 ans.

Le « maître-imprimeur » et éditeur Edmond Thomas est mort à l’hôpital d’Angoulême,