13/07/25

« Panaït Istrati, le vagabond flamboyant »

Recension de Panaït Istrati, un chardon déraciné de Monique Jutrin par Julien Burri dans Le Temps.

Le Roumain est devenu l’un des plus grands auteurs francophones du XXe siècle. Il a découvert sa vocation en Suisse en plantant des poteaux télégraphiques dans la plaine de l’Orbe

«Je suis un ouvrier, un peintre en bâtiment, né à l’endroit où le Danube forme un coude pour se séparer en trois bras et se jeter dans la mer Noire. J’ai vu le jour, il y a tout juste 35 ans, d’une immortelle paysanne roumaine et d’un contrebandier grec qui m’est parfaitement inconnu, n’ayant que l’âge de 9 mois quand il est mort.» C’est ainsi que se présente Panaït Istrati, né en 1884 à Braïla, en Roumanie, dans une lettre du 20 août 1919, la première qu’il adresse à celui qu’il a choisi comme mentor, le romancier Romain Rolland. Elle scellera son destin.

Pour Joseph Kessel, Panaït Istrati est le «Prince des vagabonds». Un vagabond parfois clandestin, qui a refusé les attaches bourgeoises et familiales, parcouru la Grèce, la Turquie, la Syrie, l’Egypte, l’Afrique du Sud… La Suisse n’aurait pu être qu’une étape dans ses pérégrinations, elle a été le lieu d’une révélation (...).

Pour lire la suite : www.letemps.ch/culture/livres/panait-istrati-le-vagabond-flamboyant

Monique Jutrin