« "Tristes Campagnes", de Bernard Charbonneau : quand le progrès détruit les paysages »
Recension de Tristes campagnes de Bernard Charbonneau par Matthieu Giroux dans Marianne.
Dans « Tristes Campagnes », initialement paru en 1973, le précurseur de l'écologie politique, Bernard Charbonneau, remet les campagnes françaises – notamment « sa » campagne béarnaise – au centre de l’attention du lecteur. Et dénonce la violence industrielle, qui a ravagé les modes de vie et paysages d'autrefois.
« Tel philosophe aime les Tartares, pour être dispensé d’aimer ses voisins », écrit Jean-Jacques Rousseau. Bernard Charbonneau a-t-il médité cette célèbre phrase de l’Émile (1762) ? On est en droit de le penser lorsqu’il affirme dans Tristes Campagnes : « On pleure les Indiens des autres, mais on tue les siens. » La proximité saute aux yeux, et le titre même de l’œuvre fait référence au Tristes Tropiques de Claude Lévi-Strauss, ouvrage qui fit sensation à sa sortie, en 1955 (...).
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