26/02/21

« L’écoféminisme est un nouvel humanisme »

Entretien de Jeanne Burgart Goutal, auteure d'Être écoféministe, par Audrey Guiller et Nolwenn Weiler dans Kaizen (n°55, mars-avril 2021).

Jeanne Burgart Goutal enseigne la philosophie et le yoga. Dans son ouvrage, Être écoféministe, elle montre qu’au-delà d’une apparente hétérogénéité, les écoféministes du monde entier sont reliées par la lutte contre toute forme d’oppression et l’idéal d’un monde plus juste, où chaque être vivrait dans un environnement social et naturel sain, connecté à ses émotions.

Être écoféministe, est-ce l’addition d’un engagement écologiste et d’un engagement féministe?

Cela va plus loin que cela. Le point commun de toutes les luttes et de toutes les pensées éco-féministes, c’est de se placer à l’articulation de l’écologie et du féminisme. Ainsi l’écoféminisme élargit l’horizon du féminisme. Françoise d’Eaubonne, une pionnière de cette pensée, expliquait que le féminisme ne pouvait plus se contenter d’être un mouvement de femmes qui luttent pour l’égalité des sexes. Parce que notre système crée des oppressions croisées : de genre, mais aussi de classe, de race, des pays du Nord sur les pays du Sud, des humains sur le reste du vivant. Pour les écoféministes, ces dominations ne sont pas séparées ou indépendantes. Elles se renforcent mutuellement. Et créent des enjeux de vie ou de mort. L’écoféminisme est un nouvel humanisme.

Pour lire la suite : www.kaizen-magazine.com/article/jeanne-burgart-goutal-lecofeminisme-est-un-nouvel-humanisme-2/?fbclid=IwAR2fgmjn-l6hknsPEjPSlaSZ0fwB2JTCUE0ugs-Bvr5xN4v3SsIEpVUcYjU