04/04/19

« Un salutaire message d'alerte »

Article sur Le Totalitarisme industriel par Berthold Bies dans Le Télégramme.

Le nom de Bernard Charbonneau (1910-1996), un peu oublié ces dernières années, risque bien de revenir sur le devant de l’actualité de la pensée si, comme c’est hélas probable, la destruction de la planète par les humains continue au rythme qui est le sien. Figure de l’écologie politique, ce grand ami de Jacques Ellul, qui fit très tôt rimer environnement et engagement, appartient à ces gens trop rares qui ont eu raison avant tout le monde. Raison de dire que le modèle de la société de consommation va droit dans le mur de la raréfaction des ressources. Raison de rappeler que le développement de l’industrie, automobile, agricole, touristique agit à l’encontre d’un mode de vie acceptable et détruit les conditions d’une existence normale. Raison de rappeler que la terre est notre bien le plus précieux et que nous n’en avons pas de rechange. À commencer par son titre, ce copieux essai met le poing sur le i d’écologie, à travers une série d’articles très documentés, et souvent décapants, parus dans « Combat nature » et surtout dans « La gueule ouverte », revue pionnière dans la bataille environnementale, émanant de « Charlie mensuel ». Nous sommes loin ici de propos scientifiques abscons et rébarbatifs, mais bien au cœur battant d’une réflexion nourrie par l’expérience du terrain. C’est ce qui fait tout l’attrait de ces pamphlets tranquilles, imparables, où l’information pertinente est exprimée dans une langue savoureuse et précise, amendée d’humour. [...]

Pour lire la suite de l'article : https://www.letelegramme.fr/livres/essai-le-totalitarisme-industriel-05-04-2019-12252419.php