"Dans l'ennui, venez à lui" : au début des années 1930, ce slogan fleurit sur une multitude de cartes vantant les pouvoirs d'un mystérieux fakir birman, capable de voir "ce qui vous fait souffrir" et "ce qui doit vous guérir". Le Tout-Paris se rue vers lui tandis que le débat fait rage : ces fakirs et autres professionnels du juteux commerce de la voyance alors naissant sont-ils des êtres "supranormaux ou des imposteurs" ? À l'origine de cette mystification de génie, un homme aux mille vies, Charles Fossez (1901-1952), journaliste, radiesthésiste, créateur de lingerie et menteur professionnel. Venu à lui par curiosité, Olivier Cariguel suit dans L'Incroyable imposture du fakir birman la trajectoire romanesque en diable de cet escroc flamboyant, révélatrice de notre fascination pour la spectaculaire (...).

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