10/12/25

« La folle imposture du faux “fakir Birman” »

Entretien avec Olivier Cariguel, auteur de L'Incroyable imposture du fakir Birman, par Jacques Besnard dans Arts Libres.

Dans les années 30, Charles Fossez a monté une supercherie qui a convaincudes dizaines de milliers de clients.

Dans la salle Wagram (Paris), en mars 1932, un homme s’approche de la scène pour convaincre le jury et les centaines de curieux amassés dans les gradins afin de découvrir ses talents “innés”. Deviner les pensées des gens, manier le pendule, figer des rats affamés dans une cage, se faire crucifier… Allez, banco ! Un fiasco.
L’homme caché derrière une barbe fournie et une tunique d’un blanc immaculé se trompe à plusieurs reprises, les rongeurs se font la malle et les clous n’ont qu’effleuré sa peau. Celui qu’on surnomme dans les journaux et à la radio, le “fakir birman” s’appelle, en vérité, André Cottin et vient de Bourgogne… Pas grave, l’essentiel est de faire parler de lui dans les journaux, se dit, sans doute, Charles Fossez, l’homme qui tire les ficelles de cette machination.
Dans L’Incroyable imposture du fakir Birman, excellent ouvrage très fouillé, Olivier Cariguel s’intéresse à ce “charlatan aux mille vies”. En tentant de comprendre comment, en vendant de l’espoir, cet homme a pu convaincre des dizaines de milliers de clients avec du vent (...).

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