Salle Wagram, 18 mars 1932. Le Tout-Paris se presse pour assister au spectacle annoncé. Pas question de rater ça. Pensez donc : le fakir Birman doit livrer une prestation de haute volée. Mais la soirée vire vite à la cata, en trois actes. Primo, le bonimenteur échoue à deviner les pensées des spectateurs. Secundo, certains des rats qu'il est censé hypnotiser s'enfuient dans les travées - panique. Tertio, sa "crucifixion" est si risible que des huées retentissent.
Narrant avec verve "cette comédie digne du Grand Guignol", Olivier Cariguel annonce, au début de son enquête historique, la couleur, grotesque et fascinante. En arrière-fond, cette question toujours d'actualité : comment peut-on tomber dans le piège ? Car ils sont nombreux à avoir dégringolé dans les filets d'un certain Charles Fossez, génie du marketing qui fit de l'enturbanné sa juteuse marionnette (...).

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