13/06/20

« L’écoféminisme ne se contente pas d’attaquer le patriarcat : il autorise aussi à croire dans la puissance de l’imagination »

Interview de Jeanne Burgart Goutal par Thibaut Sardier dans Libération (13-14 juin).

Changement climatique, patriarcat, même combat ? C’est en tout cas la thèse de l’écoféminisme. Né dans les années 70 sous la plume de la féministe française Françoise d’Eaubonne, ce courant de pensée considère que l’ensemble des systèmes de domination – capitalisme, patriarcat, colonialisme… – se combinent et produisent des effets aussi divers que les violences faites aux femmes, les dégradations environnementales, les inégalités de toutes sortes. Un peu oublié depuis la fin du XXe siècle, ce mouvement qui mêle écologie et féminisme fait de nouveau parler de lui, au fur et à mesure que se popularisent les rites de sorcières féministes ou des textes comme ceux de Vandana Shiva. La philosophe Jeanne Burgart Goutal vient de lui consacrer un livre. À la fois synthèse historique et anthologie de cette mouvance aux formes multiples, Être écoféministe (éditions l’Échappée) est aussi le récit de son initiation à cette pensée nouvelle, faite de lectures et de rites de pleine Lune. [...]

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