Il y a trois ans tout juste, ChatGPT déferlait sur le monde. Or, on commence seulement à s’interroger sur les effets pour l’homme de l’IA générative. Il n’est - peut-être - pas trop tard pour bien faire…

Une fois n’est pas coutume, on s’inquiète, dans la Silicon Valley. On fêtera, le 30 novembre, l’avènement sur terre (l’ouverture au grand public par OpenAI) de « ChatGPT », le règne naissant de cette créature numérique flamboyante au nom illisible ; une date que beaucoup envisagent comme le jour 1 d’une nouvelle ère, d’un nouveau monde – sans que l’on sache bien de quel monde il s’agit. Mais l’enfant prodige s’avère vorace, insatiable même, en capitaux : voilà ce qui soucie ses créateurs. Les marchés évoquent une bulle spéculative et craignent son éclatement. De quoi bâcher, sans doute, l’euphorie des industriels californiens et temporiser leurs ardeurs.

Le bon moment pour, enfin, commencer à réfléchir ?

Trois ans après l’irruption spectaculaire de ChatGPT, très vite talonnée par ses variants, commencent à paraître au jour les effets de cette rupture anthropologique (...).

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