29/09/18

« Emma Goldman (1869-1940) : vivre la révolution »

En attendant la parution de Vivre ma vie. Une anarchiste au temps des révolutions d'Emma Goldman, "Une vie, une œuvre" sur France Culture vient tout juste de lui consacrer une émission avec Jacqueline Reuss, l'une des traductrices !

Emma Goldman naît dans l'empire russe en 1869. Elle émigre aux États-Unis à seize ans et y devient anarchiste et féministe. Emprisonnée, empêchée de parler, déportée en Union Soviétique en 1919, elle se battra toute sa vie pour défendre sa liberté et celle des autres.

Sur les photographies, Emma Goldman ne sourit jamais. Sérieuse, le regard rivé vers l’objectif, elle semble vouloir défier celui qui la regarde : vous qui m’appelez « Emma la rouge », « la reine de l’anarchie », vous qui ne voyez en moi que le scandale et le danger, que dites-vous de cette dame sobrement vêtue, de mes lunettes rondes, de mon chignon relevé ? Ai-je vraiment l’air d’une poseuse de bombes, et ne sont-ce pas plutôt mes idées qui vous font trembler ? 

Elle dit un jour cette phrase célébrissime : «Si je ne peux pas danser à la révolution, je n’irais pas à la révolution  » Elle est anti puritaine, et refuse les dogmes révolutionnaires. Hélène Hazéra. 

Emma Goldman ne se tait jamais. Née dans l’empire russe, à Kaunas, en 1869, émigrée aux Etats-Unis à seize ans, elle y devient anarchiste après l’exécution des « martyrs de Chicago » en 1887. Très tôt, elle est considérée comme la femme la plus dangereuse d’Amérique. Ses positions sur la violence anarchiste, sa défense de la contraception et de l'amour libre, sa condamnation de la guerre et du patriotisme en font l’ennemie des autorités, mais suscitent également de houleux débats chez ses compagnons de lutte.

Pour écouter l'émission : www.franceculture.fr/emissions/une-vie-une-oeuvre/emma-goldman-1986-1940-vivre-la-revolution

Emma Goldman